L’horloge des saisons, mon cher,
A fait le tour entier,
Et je t’attends encore,
Et parfois j’espère.
On a traversé
Un brouillard de pleurs,
Quelques instants de joie…
Tu étais la pluie
Tandis que je t’aimais.
Mais le devenir du temps
Avait déjà brodé
Une ancienne broussaille
Sur le bois de ton âme.
(J’attends également,
Même si ce n’est pas la peine)
1 comentari:
Mon coeur, tel qu'un cercueil oublié par le temps,
Palpite désolé dans la nuit de mon âme,
Angoisse qui attend la chaleur du printemps
Pour s'enflammer du corps de sa flamme infâme.
Mon coeur, tel qu'un cercueil oublié par le temps.
Avec les lèvres closes, je découvre l'espoir
Et voudrais le garder dans mes feux et mes fèvres,
L'obscurité éteignant mes astres les plus mièvres.
Avec les lèvres closes, je découvre l'espoir.
La douleur, Paradis où habite ma clarté,
Me donne la dernière parole du dommage
Gardé sous mes paupières. Hybride, la beauté
De son sang me berçait dans son propre visage.
La douleur, Paradis où habite ma clarté.
Mon coeur -mon pauvre coeur!-, oublié maintenant,
Vient toujours avec moi, immense solitude,
Qui palpite muette dans son esprit saignant,
Et m'offre chaque gramme de sa chair rance et rude.
Mon coeur -mon pauvre coeur!-, oublié maintenant.
d.
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